Passer au contenu principal

La directrice de la photographie Evgenia Alexandrova AFC sur Les Balconettes

La directrice de la photographie partage un aperçu de son processus créatif pour le long métrage de Noémie Merlant.

Lors d'une vague de chaleur record à Marseille, trois colocataires sont attirés hors de leur appartement dans un réseau d'intrigues irréversibles. La comédie d’horreur en français Les Femmes au balcons a réuni la scénariste et réalisatrice Noémie Merlant et la cheffe opératrice Evgenia Alexandrova, l’AFC et Panavision Paris. Alexandrova a utilisé un Arri Alexa 35 Panavised associé à des optiques PVintage pour capturer l'aspect déjanté de la comédie. Elle partage l'aspect déjanté de la comédie dans l'entretien suivant.

Panavision : Comment avez-vous été impliqué(e) dans le projet ?

Evgenia Alexandrova AFC : Comme j'avais déjà travaillé avec Noémie Merlant sur « Mi Iubita Mon amour », j'ai pu suivre le développement de « Femmes au balcon » dès l'écriture. On a commencé à échanger sur l'aspect visuel du film et à s'envoyer des références visuelles très tôt dans la conception de l'œuvre. On a ensuite confronté nos fantaisies à la réalité financière du film et aux décors du film (qui font un personnage à part entière).

Comment décririez-vous le look du projet ?

On a poussé les curseurs du film très loin. Les couleurs sont très saturées, c'est une image à grande dynamique et au grand contraste.

Y a-t-il des références visuelles particulières qui vous ont inspiré(e) ?

Les films de Pedro Almodóvar, Wong Kar-wai, beaucoup de photographies stills. 

Qu'est-ce qui vous a amené(e) chez Panavision pour ce projet ? 

Une collaboration de longue date. Je me sens toujours bien reçue. Je voulais travailler avec des objectifs Panavision pour ce projet.

Behind the scenes of

Avec l’aimable autorisation d’Evgenia Alexandrova AFC.

Qu'est-ce qui vous a attiré(e) dans les objectifs spécifiques que vous avez choisis ?

Les PVintage sont douces sans être laiteuses, je ne les ai pas diffusées d’avantage. Un léger aspect rétro sans vouloir imiter la pellicule correspondait bien à mes désirs pour l'image de ce film.

Qu'est-ce qui vous a poussée à devenir directrice de la photographie et qu'est-ce qui vous inspire aujourd'hui ?

Je voulais travailler dans le cinéma sur un poste qui mélangeait l'artistique et le technique. J'aime beaucoup opérer la caméra, c'est très fort sensoriellement. Aujourd'hui j'arrive au stade où chaque nouveau projet et chaque nouvelle rencontre artistique sont enrichissants artistiquement, humainement et spirituellement.

Image principale reproduite avec l’aimable autorisation de Nills Le Gall.

Produits et services connexes

Il s'agit d'un carrousel avec des diapositives à rotation manuelle. Utilisez les boutons Suivant et Précédent pour naviguer.