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Une entrée fracassante

Le directeur de la photographie Federico Cantini raconte dans le film Flamin' Hot l'histoire de l'origine du snack le plus célèbre du monde, sur plusieurs niveaux.

Le premier long métrage d'Eva Longoria, Flamin' Hot, raconte comment l'Amérique est tombée amoureuse des Flamin' Hot de la marque Cheetos. La mise en scène inspirée de Longoria s'allie au doigté du chef opérateur Federico Cantini pour conférer à l'expérience de Richard Montañez, un ancien concierge de Frito-Lay qui devient dirigeant d'entreprise, la profondeur et le charme d'un classique de Disney. Dans cette interview exclusive, Cantini explique comment il a collaboré avec Longoria et Panavision Hollywood pour suivre la trajectoire d'une marque de biscuits apéritifs en plein essor et l'ascension inattendue de l'un de ses employés.

Panavision : Comment décririez-vous l'esthétique du film ?

Federico Cantini : Dès le départ, nous voulions une image élégante. Flamin' Hot est une histoire à plusieurs niveaux, qui s'étend sur plusieurs décennies. C'est une histoire de réussite, avec des hauts et des bas. Eva recherchait une esthétique puissante, audacieuse et riche, mais toujours amusante et dynamique. La caméra bouge en permanence, mais chaque mouvement de caméra a une signification. Nous avons dressé une liste exhaustive des plans pendant la préparation afin d'analyser le déroulement de chaque scène et de trouver toutes les possibilités de faire avancer l'histoire à l'aide de la caméra.

Avez-vous trouvé de l'inspiration dans des références visuelles particulières ?

Cantini : Absolument, il y en a tellement qu'il est difficile de les citer toutes, mais pour les mouvements de caméra narratifs, nous avons regardé de nombreux films de Spielberg, en particulier The Post. Nous avons examiné tous les plans rapides dans Goodfellas et Casino de Scorsese, et nous avons étudié The Big Short et Vice d'Adam McKay.

Qu'est-ce qui vous a amené chez Panavision pour ce projet ?

Cantini : Il s'agit de ma troisième collaboration consécutive avec Panavision, et je ne pouvais donc pas imaginer une autre maison de production avec laquelle travailler. Nous avions également besoin de quelque chose que seule Panavision pouvait nous offrir. Nous avions trois décennies à représenter, et nous voulions avoir une série d'objectifs différente pour chaque décennie, pas tant pour le cadre temporel que pour l'état émotionnel de notre personnage à ce moment-là. Nous voulions également explorer la possibilité de filmer le même lieu avec des objectifs Super 35, puis avec des objectifs grand format.

Panavision a pu nous fournir des objectifs vintage pour les scènes de notre enfance, des objectifs très nets pour l'adolescence de notre personnage et de superbes objectifs grand format pour sa vie d'adulte. Nous voulions des objectifs grand format pour une sensation plus grande que nature ; nous voulions également obtenir l'effet haute vitesse des années 80, mais je voulais des objectifs avec des mécanismes récents pour pouvoir travailler rapidement sur le plateau. Panavision a procédé à la modification d'un ensemble d'objectifs Panaspeeds pour obtenir le résultat souhaité. Merci à Guy McVicker [directeur du marketing technique] et à Rik DeLisle [responsable du marketing de Panavision Hollywood] d'avoir rendu tout cela possible.

Comment s'est déroulée la communication entre Eva et vous au cours de la production ?

Cantini : Pendant la production, notre formule fétiche était « Faisons ce que nous avons dit pendant la préparation ». Nous avons fait un gros travail de préparation. Nous avions des références visuelles, des références d'ambiance, des idées de mouvements de caméra, des plans de réalisation, et nous avons pris des photos de l'ensemble du film. Comme nous avions trois esthétiques très différentes pour le film, nous avons créé un lookbook spécifique pour chaque période. Le fait d'avoir préparé tout cela à l'avance nous a permis d'être prêts pour les jours de tournage et a grandement facilité le travail. Eva a eu tout le temps de travailler avec les acteurs.

En quoi Flamin' Hot est-il comparable à d'autres projets de votre carrière ?

Cantini : Chaque projet est différent et représente son propre petit monde dans lequel vous êtes invité à vivre pendant un certain temps. C'est ce qui fait toute la beauté de la réalisation d'un film. C'était mon premier biopic, et c'est l'histoire d'un Latino, qui est parfois ignorée. C'est une histoire qui devait être racontée, et je suis honoré d'avoir été invité à faire partie de cette aventure.

Qu'est-ce qui vous a incité à devenir chef opérateur ?

Cantini : Depuis ma plus tendre enfance, je suis émerveillé par le fonctionnement de la magie, par ce qu'il y a derrière le rideau. Des films aux manèges de Disneyland, j'ai toujours voulu savoir comment ils s'y prenaient. Un jour, j'ai pu me rendre sur un plateau de tournage et j'ai eu le coup de foudre. J'ai compris que c'était ma place se trouvait là. Depuis, je travaille sur des plateaux de tournage et j'aime chaque jour autant que le premier. Travailler dans l'industrie du cinéma, c'est faire partie d'une immense famille dans le monde entier. Où que vous alliez, vous pouvez collaborer avec différentes personnes, raconter visuellement différentes histoires, et chaque jour apporte un défi différent. C'est le plus beau métier du monde.

Images gracieusement offertes par Searchlight Pictures.

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