Vive le rock

La série comique We Are Lady Parts suit le groupe punk éponyme de femmes musulmanes alors qu'elles jonglent avec leur vie et leurs passions tout en poursuivant leurs ambitions musicales à Londres. Dans les coulisses, la directrice et réalisatrice Nida Manzoor a fait équipe avec la cheffe opératrice Diana Olifirova pour les six épisodes de la première saison.

Olifirova et la cheffe électricienne Carolina Shmidtholstein ont collaboré avec Panalux pour l'ensemble d'éclairage. « La gamme de lumières de base de Carolina pour le tournage en studio comprenait un mélange de tout - des Geminis, des LiteMats, des Velvets, des Asteras télécommandés, ainsi que des Molebeam, des Maxi Brutes à neuf lumières et de grosses têtes de tungstène », déclare la cheffe opératrice. « Nous avons également été parmi les premiers à essayer le Panalux Sonara 4:4, qui est une LED extrêmement puissante. Nous l'avons utilisé dans l'épisode 1 pour la scène où Amina [Anjana Vasan] a un moment imaginaire de "dunes de sable". »

Tout au long de la série, le groupe s'entraîne dans l'appartement de la chanteuse-guitariste principale Saira [Sarah Kameela Impey]. « Pour chaque chanson interprétée dans le studio de Saira, l'équipe a essayé de rendre la lumière dynamique, en phase avec la chanson et l'ambiance du moment, programmée en direct sur la caméra et au rythme de la musique », explique Olifirova. « Nous avons eu l'idée de demander qu'on installe des panneaux translucides sur le plafond où nous pouvions faire briller des lumières mobiles à travers différents angles et couleurs.

« J’adore le rebond "Elvis" [motif en damier] avec le mélange d'argent et d'or, donc nous l’avons essayé dans chaque cadre pour rendre l'image plus vivante », poursuit la cheffe opératrice. « Nous avons utilisé beaucoup de lumière dure et un peu de diffusion. »

Par ailleurs, Olifirova était toujours à la recherche de moyens de soutenir la narration avec de la couleur dans la lumière. « J'adore utiliser la couleur, donc la liste des gels était longue », remarque-t-elle. « Tout dépend du moment, celui où les acteurs sont dans leurs costumes et quelle couleur les avantagerait à ce moment précis. Je n'ai jamais peur de créer pour une scène mes propres solutions de couleurs, complexes et sur mesure, et c'est l'une des choses que j'apprécie le plus dans le cinéma - la liberté de m'expérimenter, d'être curieuse et de découvrir de nouvelles façons de raconter l'histoire et de transmettre l'émotion sur le spectateur. »